Introduction
En 2008 la crise Américaine des subprimes s’est propagée à d’autre Etats et à révélée la crise de la dette souveraine des pays Européens. Ce problème de dette à tout particulièrement touché la Grèce. En effet cette dernière a cachée son fort taux d’endettement ce qui à rompus la confiance des marchés financiers qui se sont alors demandés si la Grèce pouvait rembourser cette même dette. De ce manque de confiance à découlé l’augmentation des taux d’intérêts auxquels la Grèce emprunte. Il s’agira de voir quels sont les différents agents affectés par cette crise et quels ont été les impactes de cette dernières sur eux. On verra, en premier lieu que pour certains la crise à été profitable alors que pour la majorité elle a été néfaste
A] Les agents pour qui cette crise est profitable
Tout d’abord, il y a des acteurs économiques pour qui la crise de la dette souveraine grecque à été largement profitable. Ce sont ceux ayant spéculé sur la faillite de la Grèce. La question étant de savoir comment spéculer sur la faillit d’un état ?
Cette spéculation est rendue possible a travers le détournement d’un outil financier appelé CDS: "Credit Default Swap". Ce sont des assurances destinées à protéger les créanciers d’un Etat contre le risque de banqueroute de celui-ci.
Le principe est simple: Un investisseur détient de la dette grecque, il désire se couvrir contre le risque de banqueroute de ce pays et contracte un CDS auprès d’un "assureur".
Le problème est qu’il peut aussi très bien acheter un CDS sur de la dette grecque sans pour autant en détenir, cela s’appel un « CDS à nu ». Paul Jorion, chroniqueur au Monde-Économie et à Le Vif/L’Express, à très bien décrit ce phénomène : "C’est exactement comme si je m’assurais contre un incendie sur une habitation dont je ne suis ni propriétaire ni locataire. J’ai tout intérêt à ce que cette maison prenne feu pour toucher la prime".
Aujourd’hui beaucoup de spéculateur utilisent ces CDS pour spéculer sur la faillite d’un Etat : Si l’on achète un CDS les autres agents économiques vont croire qu’il y a un risque de défaut de payement du pays concerné par le CDS. La demande sur ces derniers va alors augmenté, ce qui entrainera une hausse du prix du CDS. Les premiers acheteurs vont alors pouvoir revendre leur CDS plus cher qu’ils l’on acheter et faire de l’argent sur le risque de faillite d’un pays.
Le problème n’est pas dans cette utilisation du CDS mais dans leur effet secondaires : plus le CDS d’un pays est cher plus les autres agents économiques (dont les banques) croient en un risque de faillite de ce pays.
Or les taux d’intérêts des emprunts de ce pays sont fixés sur la confiance que les prêteurs ont sur sa capacité à rembourser. Si les CDS sont cher, le taux d’intérêt sur les emprunts aussi.
Prenons l’exemple d’un pays X, qui aurai quelques difficultés passagères à rembourser ses emprunts et dont l’économie serait un peu faible. Imaginons que des investisseurs décident de s’assurer sur la faillite de ce pays. Les banques vont voir que de nombreux individus s’assurent contre un risque (alors qu’il est très faible). Les banques vont prendre en compte cela et augmenter le taux d’intérêt auquel elles prêtent à ce pays. Le pays X aura donc plus de difficultés à se financer, ce qui va créer de la peur. Cette peur va provoquer l’achat de CDS qui, eux, vont faire augmenter les taux d’intérêts. Le pays aura donc plus de difficultés encore à se financer, etc etc etc et le cercle vicieux est en place.
On peut craindre que d’autres instruments financiers soient utilisés dans le même sens. Heureusement les « CDS à nus » seront probablement interdits d’ici novembre prochain par le parlement européen, cependant cette intervention arrive un peu tard car ce sont ces CDS qui ont
en grande partie contribué à l’avènement de la crise de la dette Grecque qui menace de contaminer aujourd’hui l’Italie.
Il y a donc bien des individus pour qui cette crise est profitable : les spéculateurs
B] Les conséquences négatives :
Cependant, la majorité des acteurs impliqué dans cette crise ont subit des pertes. Tout d’abords les banques qui ont prêté à la Grèce. Notamment en France BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale (baisse de 10 % de son action) sont les banques les plus touchées. Elles ont toutes les trois consentie à effacé près de 50 % de la dette Grecque qu’elles détenaient. Au total les créanciers ont consentit à effacer environs 107 milliards d’euros de dette Grecque. Concrètement, ils vont échanger les obligations qu’ils détiennent contre de nouveaux titres d’une valeur inférieure de 46,5% et ils renoncent au reste. Sans compter que ces titres vont également avoir une maturité plus longue. Il s’agira pour l’essentiel d’obligations émises par le FESF, le Fonds européen de stabilité financière, ce mécanisme mis en place pour venir en aide aux pays les plus fragiles de la zone euro.
Malgré ces pertes sèches les banques Française impliquées parviennent tout de même à générer un bénéfice (BNP PARIBAS enregistre 3.48 milliards d’euros de bénéfices et la Société Générale, 1.7 milliard d’euros).
Le fait que les banques soient touchées impacte les épargnants. En effet, ces derniers, même s’il n’ont pas perdu de capitale voient leur taux d’emprunts augmenter ainsi que leur taux d’intérêts diminuer. En outre, les banques ont rendu l’accès à l’emprunt plus difficile afin de limiter le risque de crédit.
Les citoyens Grecs sont bien sur les plus touchés: la crise financière est devenue une crise sociale. Les salaires ont été largement réduit, les impôts ont été augmentés... Tout ces faits ont entrainé d’importants mouvements sociaux (grèves, manifestations, instabilité politique...).
Cette situation de la Grèce, fragilise la zone euro qui redoute la propagation de cette crise qui pourrai mettre fin à l’eurozone. De plus, cette crise n’a pas affectée uniquement la zone euro mais toute l’union Européenne qui a vue son image mondiale être dégradée.
C] Conclusion:
Nous avons donc vu que cette crise affecte de nombreux agents économiques différents: du simple citoyen à l’U.E dans son ensemble et pas toujours négativement.